Prof. Françoise Baylis, présidente désignée de la SRC (novembre 2025-novembre 2028)
Françoise Baylis CM, ONS, PhD, MSRC, FISC est une éminente philosophe et experte en bioéthique, réputée pour ses recherches pionnières qui allient éthique, politique et pratique des soins de santé. Elle a façonné les normes mondiales en matière d'édition génique dans le cadre de son travail avec l'OMS et siège au sein du conseil d'administration du Conseil international des sciences. En tant que professeure émérite de la Dalhousie University, elle se consacre à la promotion d'une approche plus éthique et plus inclusive de la science et de la biotechnologie. Son travail remet en question la bioéthique conventionnelle, en encourageant une réflexion plus large et plus profonde sur la santé, la science et la politique publique.
Prof. Baylis est membre de l'Ordre du Canada, de l'Ordre de la Nouvelle-Écosse, de la Société royale du Canada et du Conseil international des sciences. Elle a reçu la médaille du jubilé de platine d’Élizabeth II en 2022. La même année, elle a reçu le prix Killam en sciences humaines, puis le prix Molson en sciences sociales et humaines du Conseil des arts du Canada en 2023, la plus haute distinction canadienne pour les chercheurs en sciences humaines.
Elle est également l'auteure de l'ouvrage primé Altered Inheritance : CRISPR and the Ethics of Human Genome Editing, un guide critique sur les questions éthiques liées à la réécriture génomique.
En novembre 2024, elle fut élue présidente de la SRC pour un mandat de trois ans débutant en novembre 2025.
Pour plus d'informations sur le travail de Françoise Baylis:
- www.francoisebaylis.ca
- https://www.dal.ca/faculty/arts/philosophy/FacultyandStaff/emeritus---adjunct-members/francoise-baylis-.html
Dr. James Grier, président désigné de l'Académie des arts et des sciences humaines (novembre 2025-novembre 2028)
En 2016, James Grier, MSRC, professeur d’histoire de la musique à l’Université Western, a été élu membre de la Société royale du Canada. Il est un universitaire primé, reconnu internationalement comme l’un des plus grands chercheurs dans le domaine de la musique médiévale. Ses travaux ont été soutenus par le CRSH (1989-90, 1998-2001, 2002-05, 2006-09, 2010-13, 2014-19, 2021-26) et par des bourses de l’Institute for Advanced Study de Princeton (2002), de la Killam Foundation, du National Endowment of the Humanities et de l’American Council of Learned Societies (ces dernières bourses accordées en 2009), ainsi que de la John Simon Guggenheim Memorial Foundation (2020). Ses études approfondies sur l’héritage musical du moine du XIe siècle Adémar de Chabannes ont été publiées dans The Musical World of a Medieval Monk (Cambridge University Press, 2006) et dans une édition des œuvres d’Adémar, ainsi que dans une étude paléographique de son écriture musicale (Brepols, 2012, 2018). Ses deux monographies The Critical Editing of Music (traduite en espagnol, traduction japonaise à venir) et Musical Notation in the West (Cambridge 1996, 2021) sont devenues des ouvrages de référence dans le domaine de la musicologie et des études en interprétation. Ses recherches actuelles portent sur les origines de la littératie musicale dans l’Occident médiéval : il y examine plus particulièrement comment la notation musicale s’est développée en tant que langage symbolique non verbal et les stratégies qui ont été employées par les musiciens pour la comprendre.
Dr Guy Laforest, président désigné de l'Académie des sciences sociales (novembre 2025-novembre 2028)
Après des études de maîtrise et de doctorat en science politique à l’Université McGill, Guy Laforest, MSRC, a fait un séjour de deux ans à l’Université de Calgary comme chargé de cours et boursier postdoctoral avant d’enseigner pendant 29 ans à l’Université Laval, de 1988 à 2017. De 2017 à 2022 il a été directeur général de l’École nationale d’administration publique. Il est reconnu pour être un grand spécialiste des enjeux constitutionnels et référendaires au Canada. Proposer une interprétation critique du fédéralisme canadien et de la place du Québec dans ce système, au regard de la philosophie politique et de l’histoire intellectuelle, a été l’une de ses grandes préoccupations. Le professeur Laforest a également réalisé des études approfondies sur deux figures politico-intellectuelles majeures, Pierre-Elliot Trudeau et Charles Taylor.
Polyglotte, il a enseigné en Belgique, en Espagne, en Autriche et aux États-Unis. En outre, très engagé dans l’avancement de la recherche, il a participé à l’organisation d’une trentaine de colloques tout en dirigeant la collection Prisme aux Presses de l’Université Laval, publiant 50 titres entre 1998 et 2023.
Le professeur Laforest s’est aussi démarqué par son engagement soutenu dans des organisations visant la promotion et la progression de la recherche universitaire. Il a, par exemple, assumé des responsabilités au sein de l’Association internationale des études québécoises, en plus d’avoir été président du comité scientifique pour le congrès annuel de la Fédération des sciences humaines en 2001 et coprésident du comité scientifique pour le congrès annuel de l’Acfas en 2013. Au moment de sa retraite de l’Université Laval en 2017, il amorçait un mandat de président de la Fédération des sciences humaines du Canada et il était membre du conseil d’administration de l’Acfas.
Il a intégré l’Académie des sciences sociales de la Société royale du Canada en 2014. Au sein de cette société, il a été membre pendant deux ans du comité sur les rapports d’experts puis membre du groupe de travail sur l’avenir de l’enseignement supérieur au Canada et du comité de l’engagement international.
Dr Robert Boily, président désigné de l'Académie des sciences (novembre 2025-novembre 2028)
Robert Boily, C.Q., MSRC, est un chercheur multidisciplinaire et un conseiller scientifique senior depuis 35 ans pour le Gouvernement du Canada, le Gouvernement du Québec, le secteur académique et l'industrie. Il a travaillé avec le Conseil national de recherches du Canada, le CRSNG, l'Agence spatiale canadienne, le Département de la Défense nationale, l'Institut national de la recherche scientifique (INRS), Hydro-Québec et plusieurs autres institutions canadiennes.
Il a une expérience académique et professionnelle en physique, électronique, photonique, matériaux de pointe, et une carrière qui s'étend sur 45 ans et plus de 1000 projets de recherche réalisés dans des programmes scientifiques totalisant plusieurs centaines de millions de dollars. Au début des années 1980, il a travaillé avec les premiers microprocesseurs à 8 et 8/16 bits (Intel 8080 et 8088), les premières mémoires électroniques, fibres optiques et encodeurs à impulsions de lumière qui ont révolutionné la micro-imagerie.
Ses travaux ont contribué au développement de nombreux champs scientifiques tels que l'imagerie, l'aérospatial, le photovoltaïque, les nanotechnologies, les supermatériaux, les télécommunications, l'énergie électrique et la robotique. Ils lui ont aussi permis de collaborer avec les plus grandes corporations et institutions à l'international, comme par exemple la NASA, l'Agence spatiale européenne, Siemens AG, Pratt & Whitney, General Electric, Airbus, Philips Electronics, le Département de l'Énergie des États-Unis, et bien d'autres. Il a siégé, en tant que président ou membre, à de nombreux conseils et comités scientifiques au Canada et aux États-Unis (SRC, AAAS, Sigma Xi, Université de Montréal, École de technologie supérieure, etc.), et a été le conseiller officiel des Prix et Bourses de recherche Killam pendant 7 ans (2013-2019).
M. Boily a reçu quelque 35 prix et distinctions d'autorités nationales et internationales. Il a été honoré deux fois à Washington D.C. et décoré par les gouvernements du Canada, du Québec et de la France.