Établi par le président de la Société royale du Canada en avril 2020, le Groupe de travail de la Société royale du Canada sur la COVID-19 s’est vu confier le mandat de dégager des perspectives éclairées par la recherche sur les grands enjeux sociétaux qui se posent au Canada relativement à sa réponse à la COVID-19 et à sa démarche subséquente de rétablissement.
Le Groupe de travail a établi un ensemble de sous-groupes de travail chargés de préparer rapidement des notes de breffage destinées à éclairer par des données probantes les réflexions des décideurs politiques.
Vue d’ensemble du rapport intitulé Les services correctionnels pendant et après la COVID-19
Les services correctionnels, qu’ils soient assurés en établissement ou dans la collectivité, sont profondément touchés par la COVID-19. La pandémie de la COVID-19 a révélé que les personnes qui vivent ou qui travaillent dans les établissements correctionnels sont particulièrement vulnérables à de possibles contagions. Dans les établissements correctionnels canadiens, comme dans les prisons de plusieurs autres pays, le roulement de population est très élevé, « la densité de population est élevée, les déplacements sont limités, les soins de santé sont inaccessibles ou de piètre qualité, [...] le taux de maladies chroniques et de comorbidités est élevé et la population carcérale est vieillissante, [ce qui] exacerbe [...] le risque » et les craintes d’une propagation de la maladie parmi le personnel, les agents et les personnes incarcérées (Pyrooz, Labrecque, Tostlebe et Useem, 2020np; voir aussi Akiyama, Spaulding et Rich, 2020; Maruschak, Berzofsky et Unangst, 2015; Novisky, 2018). La pandémie entraîne aussi des problèmes urgents et des choix déchirants pour les administrateurs correctionnels, dont les responsabilités incluent maintenant les défis imposés par la pandémie de la COVID-19, ainsi que pour ceux et celles qui œuvrent dans les services correctionnels assurés dans la collectivité et qui soutiennent les expériences de réinsertion des personnes précédemment incarcérées.
Les membres du groupe de travail
Sandra Bucerius, Ph. D., professeure agrégée, Département de sociologie, et directrice, Centre for Criminological Research, University of Alberta
Ben Crewe, Ph. D., professeur de pénologie et de justice pénale, Institute of Criminology, University of Cambridge, Royaume-Uni
David Pyrooz, Ph. D., professeur agrégé de sociologie, membre associé, Institute of Behavioral Science, University of Colorado Boulder
Rosemary Ricciardelli, Ph. D., MSRC, professeure, Département de sociologie, Memorial University of Newfoundland
Justin Tetrault, Ph. D., professeur agrégé, Département de sociologie, King’s University College at Western University
Pour des informations supplémentaires, contactez Erika Kujawski à ekujawski@rsc-src.ca.
Ce rapport a également été publié dans la collection FACETS. Le rapport est disponible ici.