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Le Collège des nouveaux chercheurs et créateurs en art et en science de la Société royale du Canada s’est engagé à promouvoir les interactions entre ses membres au sein de la Société royale du Canada et avec le grand public. Dans le but de faciliter ces interactions et de mettre en valeur l’expertise des membres du Collège, une série de webinaires du Collège de la SRC est organisée trois fois l’an par la Société royale du Canada. Cette série de webinaires est programmée par la direction du Collège, laquelle est épaulée par le Conseil du Collège et soutenue par la Maison Walter. 

Dans une certaine mesure, les Canadiens et les Canadiennes sont devenus plus conscients de la prévalence des maladies mentales et des défis qu’elles posent. La santé mentale occupe une plus grande place dans les discussions qui se tiennent au sein de la société civile. Pourtant, nous restons – tant dans les milieux universitaires que dans nos conversations publiques – loin d’une compréhension généralisée du rôle structurel que jouent les maladies mentales et des réponses (et non-réponses) que nous choisissons de leur apporter dans le contexte plus large de l’inégalité, de la subordination et de l’injustice sociétale. Au cours de ce webinaire, des universitaires de diverses disciplines discuteront de questions telles que la relation entre la santé mentale et d’autres aspects d’une société juste et équitable, comme la pauvreté, le sans-abrisme et l’accès à la justice; les défis structurels liés aux pratiques psychiatriques, policières et juridiques mises en œuvre en réponse à la maladie mentale; la relation entre l’austérité budgétaire et la santé mentale; et les déterminants sociaux de la santé mentale qui affectent de manière disproportionnée les communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis. Dans l’ensemble, le webinaire visera à amorcer une réflexion sur la place que devrait occuper la santé mentale dans la construction d’une société canadienne plus juste et plus équitable ainsi que sur le rôle que l’Académie et la recherche universitaire peuvent jouer pour nous aider à progresser vers une plus grande justice en matière de santé mentale. 

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Intervenants 
Jeffrey Ansloos
est professeur agrégé de politiques de santé et sociales autochtones à l’Institut d’études pédagogiques de l’Ontario de l’Université de Toronto. M. Ansloos est un chercheur interdisciplinaire, spécialisé dans les études sociologiques, environnementales, psychologiques et de santé communautaire portant sur le suicide, le logement et la santé mentale dans les communautés autochtones. Le professeur Ansloos est titulaire de la Chaire de recherche du Canada de niveau 2 en études critiques sur la santé autochtone et l’action sociale sur le suicide. Il est psychologue agréé et supervise des étudiants diplômés du Département de psychologie appliquée et de développement humain. M. Ansloos enseigne également au Département de psychiatrie de la Faculté de médecine Temerty et est membre affilié du corps professoral de la School of Cities. M. Ansloos est cri et anglais, et appartient à la Nation crie de Fisher River (Ochekwi Sipi, Traité 5). Il est né et a grandi au cœur du territoire du Traité 1 à Winnipeg, au Manitoba, et réside actuellement à Tkaronto. 

Emmanuelle Bernheim est professeure titulaire à la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en santé mentale et accès à la justice. Ses recherches portent sur le rôle du droit et de la justice dans la production et la reproduction des inégalités sociales. Son programme de recherche est construit autour de la problématique de l’accès à la justice et de sa mise en œuvre pour les personnes marginalisées sous trois axes principaux : la santé mentale, la protection de la jeunesse et la non représentation par avocat·es devant les tribunaux. 

Marie-Claude Geoffroy est professeure en psychologie de l’éducation et du counseling à l’Université McGill, titulaire d’une Chaire de recherche du Canada de niveau II et psychologue. Ses recherches portent sur la santé mentale des jeunes, les facteurs de risque et de protection du suicide, les origines développementales et, surtout, la prévention du suicide. Son travail contribue à sensibiliser à la crise actuelle de la santé mentale des jeunes et à donner de l’espoir. Elle a eu un impact sur l’avancement des connaissances, la pratique de la psychologie et la santé publique. 

Christopher Mushquash, Anishinabe, est membre de la communauté Pawgwasheeng (Première Nation Pays Plat). Il est psychologue clinicien, professeur agrégé au Département de psychologie à l’Université Lakehead et à l’École de médecine du nord de l’Ontario. Il est titulaire de la Chaire de recherche du Canada dans le domaine de la santé mentale et des toxicomanies auprès des populations autochtones. Ses travaux portent sur l’élaboration de modes d’évaluation et d’intervention culturellement adaptés aux enfants, aux adolescents et aux adultes des Premières Nations en matière de santé mentale et de toxicomanie. 

Moderators  
Isabelle Archambault est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’école, le bien-être des enfants et la réussite éducative, et cotitulaire de la Chaire Myriagone McConnell-UdM en mobilisation des connaissances en contexte jeunesse. Ancrés dans une perspective de justice sociale, ses travaux sont reconnus pour leurs retombées sur le développement des meilleures pratiques permettant de soutenir les enfants avec des besoins particuliers, dont ceux issus de milieux défavorisés, issus de l’immigration ou présentant des problèmes de santé mentale. 

Benjamin L. Berger est professeur et titulaire de la chaire de recherche York sur le pluralisme et le droit public à la Osgoode Hall Law School de l’Université York. Il est actuellement membre du Conseil du Collège de la Société royale du Canada. Ses domaines de recherche et d’enseignement sont le droit et la religion, la théorie et le droit pénaux et constitutionnels, ainsi que le droit de la preuve. Il a publié de nombreux écrits et est l’auteur ou l’éditeur de plusieurs livres touchant à ces domaines. Il s’intéresse depuis longtemps à la santé mentale et au droit. Il a publié des travaux sur la santé mentale se rapportant au droit pénal et à la détermination de la peine, a fait avancer des initiatives et des programmes d’études liés à la santé mentale à la Osgoode Hall Law School et mène des recherches centrées sur la tradition psychanalytique. 

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