Formé en sociologie à McGill et à Chicago, où il obtint son doctorat en 1961, le candidat jouit d'une réputation internationale dans le domaine des études sur le bilinguisme, les politiques linguistiques et les relations inter-ethniques. A peu près la moitié de ses publications sont consacrées à l'un ou l'autre de ces thèmes. Sa carrière s'est déroulée à l'Université de Montréal où il fut successivement directeur du Département de sociologie et directeur du Centre de sondage avant d'assumer ses fonctions actuelles de vice-doyen à la Faculté des études supérieures. Son jugement sûr et sa grande disponibilité lui ont mérité l'estime et la confiance de l'ensemble de ses collègues québécois et canadiens qui n'ont pas hésité à lui confier, au cours des années, de multiples responsabilités.

With graduate degrees from Toronto and Yale, Bregman's early work in Harvard and McGill issued in important research on the role of semantics in memory and in language learning. Almost 25 years ago he began work on audition. He created the field of auditory scene analysis; the theory of how the percetual systems of humans and other animals can derive from auditory stimulation a useful description of the sources of the sounds even when they are mixed and interleaved with other sounds. His work has yielded auditory analogues of the Gestalt principles established for vision and has connected these ideas with those in computer vision, in speech perception, and in music. His "Auditory Scene Analysis" (MIT Press) 1990 has received the highest international acclaim.

Dr. Bridger's fine international reputation rests on his pioneering research on succinyl-CoA synthetase, discovering the a and B subunits of this enzyme and their unique properties. This led him to enunciate and prove the principles of substrate synergism and catalytic cooperativity. After explicating the catalytic mechanism and role of the subunits in renaturation, he cloned the gene for the cytoplasmic precursor molecule and elucidated the mechanism for mitochondrial import. Past secretary and president of the Can. Biochem. Soc., he received its Ayerst award in 1980. He continues his leadership roles as recently elected Chairman of his Department.

John E. C. Brierley est l'un des civilistes les plus réputés au Canada, notamment dans les domaines de l'histoire du droit, du droit civil de la famille, des successions et des fiducies, de même que du droit de l'arbitrage national et international. Dans chacune de ces matières, il s'est distingué tout à la fois par la qualité de son enseignement, l'originalité de ses recherches et l'autorité de ses publications, qui ont été maintes fois citées par les tribunaux et notamment par la Cour suprême du Canada. Ayant participé activement à la réforme du droit civil, Brierley, au long de sa carrière, s'est toujours fait, au Québec comme au Canada et à l'étranger, l'ardent défenseur de la culture juridique canadienne d'inspiration française.

Germain Brière, professeur de droit civil à l'Université d'Ottawa, est l'un des grands civilistes contemporains. Maître de juristes, son enseignement a grandement débordé les salles de cours car, par ses écrits, - les neuf éditions de son ouvrage « Les successions ab intestat », les huit des « Libéralités », ainsi que les éditions postérieures portant les titres « Précis sur les successions » et « Donations, substitutions et fiducie », (1988) et les traités sur les successions rédigés après l'adoption du nouveau code civil du Québec (1994 et 1997) - il a touché presque toutes les générations de futurs juristes qui ont fréquenté les facultés québécoises depuis 1957. Son influence ne s'est pas limitée aux étudiants, l'ensemble de la communauté juridique profite de sa science et de son expérience. Maître de juristes il l'a été aussi au niveau des études graduées : une demi-douzaine de ses dirigés sont aujourd'hui professeurs dans les facultés de droit. Peu de juristes québécois peuvent en dire autant. Collaborateur assidu de nombreuses revues juridiques, conférencier recherché, notamment dans les congrès internationaux, il a exercé un rôle de pionnier dans l'interprétation des réformes du Code civil. Il a aussi apporté une contribution importante à l'administration universitaire comme directeur des études (1960-62), doyen (1965-67), secrétaire général (1972-73) et secrétaire (1970-72) et (1979-83 et 85-88), tantôt à Ottawa, tantôt à Chicoutimi et tantôt à Montréal.